mardi 28 septembre 2010

La légende Ishitar (2)

  Bon, je n'ai pas pu attendre jusqu'au 1er, donc je vous mets la suite maintenant, petit bonus! C'est la deuxième partie de la légende Ishitar, juste après le vers qui dit "Et les envoya dans la maison des Esprits.", et puis, toujours pareil, fautes de frappe, de grammaire, etc...

Au moment de mourir
Elles demandèrent aux Esprits,
Comme une dernière prière,
Si les Hommes pouvaient être sauvés.
Les Esprits répondirent que ça ne dépendait que de ceux-ci
Et s'apprêtèrent,sans plus de discussion,
A les emmener dans le monde des morts,
Mais le plus grand des Esprits,
Celui qui a les plus beaux noms,
Les interrompit et livra un choix aux sœurs;
Elles, et leurs descendantes,
Auraient le devoir de guider ces Hommes vers la sagesse.
Elles auraient des pouvoirs qui assureraient leur légitimité.
Cependant, si elles dérogeaient à leur tâche,
Leurs pouvoirs disparaitrait, à jamais.
Les sœurs donnèrent leur accord
Et elles reçurent le contrôle des éléments.


Juste avant de retourner chez elles,
Après le départ du plus puissant des Esprits,
Les autres, jaloux de n'avoir rien pu objecter,
Maudirent les jeunes femmes et leurs lignées;
Celle qui avait la Terre perdrait son honneur,
Car la Terre est sage et impose le respect.
Celle qui avait l'Air perdrait ses émotions,
Car l'Air informe des sentiments des gens.
Celle qui avait le Feu perdrait sa volonté,
Car le Feu fait toujours comme bon lui semble.
Et celle qui avait l'Eau perdrait tôt sa vie,
Car l'Eau est comme le flux de la vie.


Les Princesses s'éveillèrent dans le Palais du Roi
Quand celui-ci fêtait sa victoire.
Il fut bien surpris de les voir s'éveiller
Mais il le fut encore plus quand il vit leurs nouveaux pouvoirs.
Les sœurs réalisèrent à ce moment-là
A quel point cet homme était perverti:
Son esprit malade n'aurait jamais pu être sauvé.
Elles firent alors la seule chose qu'elles pouvaient faire
Pour abréger les souffrances de cette âme;
Elles le tuèrent.
L'Étoile de connaissance disparut avec lui.


Les Princesses soignèrent leur père,
Puis, obtinrent le pouvoir, se marièrent et eurent des descendantes.
Ces dernières découvrirent de nouveaux peuples,
Rebattirent leur monde sur des bases saines.
Elles donnèrent, enfin, un nouveau nom à ce nouveau monde:
Qodar.


Elles pensaient avoir fini l'œuvre de leurs mères,
Quand les Hommes reprirent leurs habitudes.
Ils s'attaquaient aux nouvelles gens
Qui peuplaient, désormais, ce monde.
Les Princesses réalisèrent qu'elles n'étaient plus écoutées.
Elles agirent alors dans l'ombre,
Et quand les Hommes touchèrent aux esprits des arbres,
Elles emmenèrent avec elles,
Ceux qui les suivaient,
Et séparèrent Qodar en deux.


On raconte depuis
Qu'une descendante des quatre sœurs naîtra,
Qu'elle aura, en elle, leur sang
Et leur pouvoirs,
Et qu'elle réunira ce monde ainsi que ses peuple,
Pour qu'enfin, Qodar soit digne de son nom;
Terre de sagesse.

Et voilà, la fin! J'espère avoir gardé l'ambiance de cette légende et n'avoir pas fait trop de fautes. J'attends impatiemment les commentaires, et je reparait le mois prochain!

dimanche 19 septembre 2010

La légende Ishitar

Cette légende est racontée en tout temps et en toutes langues sur Qodar. Autour d'un feu de camp, de cheminée, pendant les longs diners d'hiver, les cérémonies officielles ou même  lors des naissances et des décès. Cette histoire est fondatrice de nos croyances, si les peuples de mon monde ont une chose en commun, c'est bien ça. Je pense que ce serait une erreur de ne pas la mettre. Bien sûr, je ne l'ai jamais entendue en français, donc, si il y a des erreurs de grammaire, de tournure de phrase, ou même d'orthographe, prévenez-moi, je corrigerais.

Il y a longtemps,
Dans ce monde que nous voyons,
Dans ce monde que nous pensons connaitre,
Les Hommes étaient les seuls à penser,
Les seuls à juger,
Ils avaient la charge de ce monde.


Les hommes avaient des rois,
Ces rois possédaient l'Étoile de la connaissance.
A chaque nouveau roi,
L'Étoile prenait de l'importance.
Au bout du soixante dix-huitième roi de la vingt septième dynastie,
Elle était devenue si imposante,
Que les Hommes en oublièrent l'essence la plus importante sur leur monde;
Celle de la vie.


Un jour, un fils de roi,
Vint prendre le bien de son père.
Pour ce faire, il le tua,
Il prit l'Étoile de connaissance,
Et le trône d'Ishitar.


Dans un village, loin de ce trône,
Naquirent quatre sœurs.
La première était historienne,
La suivante, soignait les malades.
La troisième concoctait des médicaments pour les patients de son ainée,
La cadette instruisait aux jeunes enfants.


Après que leur mère soit décédée d'une maladie incurable,
Leur père sombra dans la folie.
Elles décidèrent de se séparer et de parcourir le monde
Pour trouver un moyen d'entraver sa démence,
Mais partout elles rencontrèrent cette même folie.
Du désert de la Sundra,
Aux Deltas de Lansara,
En passant par les Landes d'El'Torre,
Et par les îles du Palais Eleoz,
Tous les Hommes avaient cette même folie meurtrière.
Justifiée par le savoir et la science,
Les connaissances ou la justice,
Ou encore le besoin, le confort et  même, le simple plaisir.


Chacune à leur manière,
Elles tentèrent de remédier à la folie des Hommes.
C'est ainsi que;
Les chasseurs de la Sundra apprirent à tuer sans faire souffrir,
Les scientifiques des Deltas apprirent à respecter leurs expériences,
Et les architectes des Landes, leur environnement.
Mais les Hommes d'Eleoz ne changèrent pas,
Et quand le nouveau roi apprit ce que les sœurs faisaient,
Il les fit venir en son palais
Et sans autres explications,
Les envoya dans la maison des Esprits.

Comme ce texte est long, je le coupe ici et je vous donnerai la suite le mois prochain. Dans ma langue, il y a des rimes, mais je pense que même comme ça, il est assez beau, non?

dimanche 12 septembre 2010

Sirènes




Les sirènes sont belles! Elles ont de longs cheveux et une belle voix. Elles n'ont pas de jambes mais des nageoires très longues et fluides. Elles ont des branchies dans le cou pour pouvoir respirer, c'est pour ça qu'elles ne sortent que leurs têtes hors de l'eau. Leurs yeux sont protégés par une membrane transparente ou noire, ça dépend de leur couleur de peau. Elles sont hermaphrodites et ont presque toutes une apparence féminine.
Leurs villes sous-marines sont faite à partir de roche volcaniques, ou de pierres d'eau qui sont recueillies très profondément dans l'océan. Ces cités ont des allures de grands temples grec, avec des colonnes et des voutes. Enfin ça, c'est ce qu'il m'a été rapporté.
De ce qu'elles m'ont dit, elles sont dirigées par des régents, ou maires. Il y en a un par cité qui fait régner l'ordre en cas de problème, autant dire qu'il n'a pas grand chose à faire. Il prend surtout connaissance des naissances et décès et fait un rapport de l'évolution de la cité à la Princesse de l'eau. Ce rapport est fait grâce à une pierre d'eau qui a des vertus télépathiques.
Les sirènes sont très doués pour ce qui est de forger, elles rivalisent avec les nains. Même si ils échangent certaines connaissances, jamais elles ne donneront le secret de leur métal d'eau qui est l'un des mieux gardé de Qodar. Le métal d'eau est un métal léger et résistant, on pourrait le confondre avec du tissu, mais il est aussi solide que du diamant, en avoir un échantillon est un signe de richesse. Les meilleures Princesses de l'eau peuvent avoir une armure de ce métal, mais pour que personne ne se la procure, une pierre d'eau y est incrusté. La pierre d'eau peut enregistrer des données, des souvenirs, mais aussi la signature énergétique d'une personne. Elle peut partager ses données avec un être vivant ou un métal pur, ainsi, si quelqu'un veut s'approprier l'armure d'une Princesse, le métal deviendra liquide, son état d'origine. La pierre d'eau peu aussi communiquer ses données avec d'autres pierres qui viennent du même rocher, c'est comme cela que les maires de villes et les Princesses de l'eau communiquent.
Les sirènes sont, pour moi, symbole de liberté, comme les oiseaux, pour cette raison, je prie  pour qu'elle ne disparaissent jamais...